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10 novembre 2011

Epenède et le téléphone portable

Article de Sud Ouest de janvier 2011
Des zones couvertes où le téléphone ne capte pas

La commune sera bientôt « couverte » grâce à une antenne relais. Mais selon la sénatrice Nicole Bonnefoy, on ne capte pas forcément dans ces zones dites « couvertes ».

Si vous tombez en panne de voiture, espérez que ce ne soit pas sur la commune de Vouzan, située dans le canton de Soyaux. Les téléphones portables n'y captent pas. La commune est dite en « zone blanche ». Comme celle d'Épenède, près de Confolens.

Mais selon les « météorologistes de la téléphonie », un vent de modernité ne devrait pas tarder à souffler sur ces deux communes rurales. Vouzan et Épenède figurent en effet parmi les 364 villages de Frances et les 15 bourgades de Poitou-Charentes concernés par le prochain programme national de résorption des zones blanches. Elles deviendront des communes « couvertes ». Une antenne relais devrait prochainement être installée par Bouygues Télécom à Vouzan, même si, pour l'instant, le maire n'a pas de nouvelles 

Et une fois l'antenne installée, la réception et l'émission seront-elles bonnes ? Nicole Bonnefoy n'en est pas convaincue. La sénatrice à d'ailleurs interpellé Éric Besson, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, sur le sujet, au Sénat, lors de la séance du 21 décembre. Son cheval de bataille : la définition des zones couvertes.

« Laissées de côté »

« L'État et les opérateurs considèrent qu'une zone est couverte lorsque 50 % des communications passées au centre-bourg sont "acceptables", et où les perturbations ne nécessitent pas de faire répéter l'interlocuteur », a précisé Jean-Pierre Denieul, en charge des technologies au Conseil général. Et Nicole Bonefoy d'interpeller Éric Besson sur ces « zones ayant une couverture en téléphonie mobile qualifiée d'"acceptable" par les opérateurs, mais en réalité très médiocre, voire nulle pour les usagers ».

Sont en effet considérées comme zones blanches, les communes non couvertes par les trois opérateurs. Quid des communes où la couverture est considérée comme acceptables - « acceptable signifiant de "parfait" à "médiocre" » -, mais dans lesquelles dès qu'on s'éloigne de la mairie, les téléphones ne passent plus.

« Même s'il a permis d'améliorer sensiblement le taux de couverture des zones "non rentables", le programme national de résorption des zones blanches laisse de côté un certain nombre de communes, comme c'est le cas en Charente », observe Nicole Bonnefoy, face à Éric Besson. Et ce dernier de rétorquer que « le gouvernement est très attaché à la couverture numérique », que « ces zones blanches ne représentent plus que 0,18 % de la population française, soit 2,25 % du territoire » et qu'« en Charente, 37 communes ont été retenues dans le cadre du programme initial en 2003 et sont couvertes à ce jour par les trois opérateurs. Deux communes ont été identifiées en 2009, Vouzan et Épenède, qui seront couvertes d'ici à l'an prochain ».

Une nouvelle définition

Nicole Bonnefoy insiste : « Ce sont au moins 2 000 personnes qui sont aujourd'hui des sinistrées de la téléphonie mobile. » La sénatrice évoque alors un amendement, adopté à l'unanimité lors de l'examen par le Sénat, le 8 décembre, de la proposition de loi relative aux télécommunications. Ce dernier prévoit qu'« une commune est réputée couverte, quand, sur l'ensemble de son territoire, sont offerts au public les services répondant aux obligations de permanence, de qualité et de disponibilité visées aux articles L. 41 et suivants du même code ».

Et de conclure : « J'espère que le gouvernement ne reviendra pas sur cette disposition qui permettra à tous les habitants de toutes les communes, aujourd'hui sinistrées, de recevoir la téléphonie mobile, quel que soit leur lieu d'habitation.

 

Pour Epenède il faut monter la cote du cimetière pour recevoir.

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