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18 janvier 2012

la Dame de la Mer à Biarritz

montage de la nouvelle scupture de Biarritz au niveau de rond point de la cité de l'Océan et sur Surf, elle nous coute 500.000 euros.

la dame de la mer à Biarritz

article de Sud-Ouest ( photo de Moi)

Avant même de pointer le bout de son nez, elle avait déjà fait couler beaucoup d'encre, suscité un nombre incroyable de commentaires sur les blogs et sites web participatifs. Son coût et son utilité avaient également divisé profondément les Biarrots, les Bidartars et même un peu fâché les élus des deux communes voisines.

Une année après le fameux conseil du Siazim (Syndicat intercommunal d'aménagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot), où le montage de son financement avait provoqué une vive polémique entre le regretté Jean Jaccachoury et Didier Borotra, la sculpture de l'artiste ibérique vivant à New-York, Manolo Valdès, « la Dame de la mer », a fait son apparition hier à Ilbarritz.

Le « domaine réservé »

Personne ou presque n'avait eu le privilège de découvrir ne serait-ce que l'esquisse de cette œuvre monumentale ces douze derniers mois. Le dossier faisait partie intégrante du « domaine réservé » du maire. Pour juger pleinement de son aspect artistique ou esthétique, il faudra néanmoins attendre encore la fin du montage.

Même si le secret avait été respecté sur la fabrication de la « Dame » dans une fonderie d'art près de Madrid, ainsi que sur la date de son transport, on se doutait que la livraison était imminente.

Depuis plusieurs jours, les terrassiers préparaient le terrain. Un socle avait été coulé au milieu du rond-point de la Cité de l'océan et du surf afin d'accueillir ce « phare » du pôle ludoscientifique destiné à mieux faire connaître la mer toute proche.

Hier matin, on est enfin passé aux choses sérieuses. La sculpture est arrivée sur site en plusieurs morceaux. Une équipe de spécialistes a commencé illico à procéder à l'érection du monument.

Ces « poseurs » très qualifiés, sont venus de Madrid avec tout le matériel, des plans sur papier, une directive de montage, et même une petite maquette, dont ils peuvent s'inspirer, afin de respecter les directives du « maestro ».

« Nous devrions achever le travail dans la semaine », expliquent les techniciens. « Cela dépend évidemment de la météo, car on ne peut pas effectuer des travaux de précision par temps de pluie. Si tout va bien, la statue sera montée en trois ou quatre jours ».

Hier matin, la pièce principale, la plus lourde, a été positionnée sur son socle. Il s'agit d'un buste de femme dans la pure ligne de Manolo Valdes que les Biarrots ont déjà pu apprécier. Sa « Cabeza de Regina », trône place Anton Tchekhov. Une tête en bronze brut, au style abstrait, mesurant 2 m 50 et pesant 700 kg.

Le buste de « la Dame de la mer » lui, mesure cinq mètres de haut. Le regard de la « dame » est dirigé vers la Cité de l'océan et du surf. Mais après la mise en place de la pièce principale, il reste à monter les éléments du puzzle. Une opération d'orfèvrerie.

De 17 à 14 mètres de haut

Il va falloir fixer au-dessus de la tête une coiffe gigantesque qui représentera la fleur, de grandes palmes métalliques qui vont donner à l'œuvre son cachet et son volume.

« Une fois déployée, la sculpture mesure 14 mètres de haut, c'est un sacré monument » expliquent les poseurs en scrutant le ciel d'un air interrogateur.

Initialement, l'œuvre en fonte d'aluminium devait mesurer 17 mètres de haut. Elle a été réduite pour ne pas « écraser » le bâtiment de Steven Holl, « la Cité du surf », patronyme initial donné par l'architecte américain.

Quel est le coût final d'achat et de montage de cette sculpture ? En l'absence de Didier Borotra, il était difficile hier, de répondre à cette question. Le budget initial annoncé au Siazim était de 500 000 euros. Une somme qui correspondrait selon le maire à la moitié seulement du tarif pratiqué habituellement pour ce genre d'œuvre monumentale. Information confirmée par Pierre Levai, président de la Galerie Marlborough qui représente Manolo Valdès à New-York et dans le monde.

Reste qu'en cette période de crise, le cours des sculptures, tableaux et œuvres artistiques est assez fluctuant. L'art n'est pas forcément la valeur refuge la plus cotée du moment.

Le but de « la Dame de la mer » défini il y a un an par Didier Borotra était « d'envoyer un signal fort », faire parler la Cité de l'océan et du surf, pour attirer les visiteurs. Le premier objectif est déjà atteint.

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