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mes News, entre vous et moi.
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15 mai 2011

Moscato

Attention, spectacle interdit à ceux qui n'ont pas  un humour au 2e degré, aux footeux, aux tarlouses, etc.

Pour tout comprendre il faut être bourrin et surtout avoir joué au rugby.

Moscato017

Ho Ho Ho, il ne doit pas être copain avec tous le monde.

mon Analyse :

 

Alors là du grand Moscato, digne de son émission radio, mais uniquement fait pour les bourrins qui ont pratiqué le rugby, énormément de sous entendu ( Foot, Riberry, tarlouse, nordiste, Calendrier (ça c'est énorme, comme la truite), Sport, Cinéma, radio, Gaillac, Bêgles et le St Français). Attention pour les vierges effarouchées, se boucher les oreilles.
si pour Bernier la salle était majoritairement féminine, là c'était masculin.
Article de Sud ouest du 16/05 de Sev Sannom & photo B.Lapègue.
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Il revisite les Dieux du stade

Dans son spectacle, Vincent Moscato se moque des rugbymen, des sportifs, du cinéma et du show-business.

 Vincent Moscato réussit le challenge d'enchaîner les vannes pendant une heure trente d'affilée. photo bertrand lapègue

Alors que Vincent Moscato fait son entrée sur scène, en prenant son temps et dans une ambiance tamisée, le public, venu le voir deux fois ce samedi à la Gare du Midi, acclame son idole par un tonnerre d'applaudissements.

Comme à la maison, il s'installe confortablement sur un fauteuil, et regarde ses spectateurs avec délectation, jubilant de reconnaître « La Marseillaise » en musique de fond. Les conseils de son entraîneur virtuel (ou spirituel) prodigués, le sportif part à la conquête de son public. Et là, pendant plus d'une heure trente, il ne s'arrêtera pas.

La force de la dérision

Le dernier rang sera son ennemi juré : l'Angleterre. Sur la droite, l'humoriste imaginera un chauffeur de bus pas très malin, ni très Apollon d'ailleurs. De l'autre côté, ce sera le recalé. Celui qui à Gaillac, terre de sa jeunesse, a raté les examens de sélection et ne pourra pas jouer au rugby. À coups d'images grossissant les traits et les absurdités de ses personnages, Vincent Moscato explique comment un simple footballeur peut se « ribériser »…

La grande force de l'humoriste, c'est son passé d'ex-sportif qu'il réécrit avec d'énormes touches de dérisions, se moquant de la bêtise des joueurs de ballons, mais aussi des cyclistes. Dans la deuxième partie de son spectacle, cinéma et show-business sont épinglés et croqués dans leurs travers.

Autre touche personnelle très appréciée des spectateurs, l'improvisation de nouvelles blagues, au regard de l'actualité. Ainsi, l'humoriste se saisit de la récente affaire des quotas dans le milieu footbalistique, affirmant qu'« avec ces histoires de racisme, l'année prochaine, les joueurs ne s'entraîneront plus à Clairefontaine, mais à Noirmoutier ! » Ben Laden et le crash d'avion Rio-Paris viennent même s'ajouter au spectacle.

Pour Vincent Moscato, qui dit aimer le Pays basque, et qui le lui rend bien, rien de tel qu'offrir un final sur l'air de « Paquito Chocolatero ». Tout en arborant, sous son jean, un très léger dessous féminin (string rouge) qui en a fait rire plus d'un. Osé ? C'est Moscato.


 

 


Voici l'article de SOPB du 11/05 : Recueilli par O.Bonnefon

Moscato très show

Devant le succès, le comique enchaîne deux séances ce samedi à la Gare du Midi

« Sud Ouest ». Bordeaux, Biarritz, Pau. Quelques années après vos exploits rugbystiques, vous revoilà en terrain de connaissance, non ?

Vincent Moscato. J'adore le Pays basque. Quand j'étais joueur, les premiers matchs de championnat au mois d'août nous permettaient souvent d'en profiter. Le lendemain du match, on passait en général la journée à la plage. Ma femme Krystel, qui est aussi ma productrice, a vécu un temps à Louhossoa.

J'ai plein d'amis ici : Serge Blanco, Christian Duplaissy, la Roume, la Guille, Bernat-Salles et bien d'autres. Franchement, je rêve de choper un jour un appart avec vue sur mer à Biarritz.

Il reste quelques places, mais vous allez réussir à remplir la Gare du Midi deux fois en une journée. Ce n'est pas crevant ?

Eh oui, on va faire coup double à Biarritz, comme à Bordeaux. J'ai un one-man-show qui fonctionne plutôt bien. Remplir deux fois la Gare du Midi, j'avoue que ça flatte. Maintenant, enchaîner deux séances d'affilée, ça tape dans la caisse, faut être honnête. J'adore tenter en permanence de nouveaux paris impossibles. Un jour, j'aimerais voir si je peux jouer trois one-man-show en suivant.

Qu'est-ce que ça fait de se retrouver seul en scène, quand on a été longtemps entouré de quatorze copains sur le pré ?

C'est physique. Ça me rappelle mes combats de boxe, quand je tirais en poids lourds. Sur le ring, tu es 100 % seul. En même temps, je réalise beaucoup d'improvisations. Le théâtre, c'est vraiment l'essence du métier de comédien. Tu dois mettre tes tripes sur la table, être à fond tous les soirs. Quand tu as un beau texte, c'est facile. Essayer de faire rire en disant « je vais chercher du pain », ça, c'est le challenge.

On a aujourd'hui l'impression que le rugby n'a été qu'une parenthèse. Vous étiez depuis toujours comédien, en fait ?

Je devais avoir 25 ou 26 barreaux quand le virus de la comédie m'a pris. Je me suis dit « pourquoi tu ne ferais pas ce job ? ». J'ai d'abord commencé par la figuration à Bordeaux, dans un film de Philippe de Broca. J'ai enchaîné les petits rôles au cinéma, à la télé. J'ai appris. La scène, c'est l'étape ultime. Ce one-man-show, je l'ai rôdé au festival off d'Avignon.

Quel est le fil conducteur de votre show actuel ?

Ça parle de rugby, de foot, de cinéma, de Gaillac, de Paris. Mon inspiration, c'est le sport, la vie, mais d'abord les gens.

Radio, cinéma, théâtre. On vous voit partout, c'est quoi le secret ?

La radio, je peux la faire de ma chambre d'hôtel. Le théâtre, c'est ma respiration. La vie est courte et je n'ai jamais aimé me contenter d'une seule vie. Le farniente, ce n'est pas pour moi. Ou alors, il faut qu'elles soient sacrément bien remplies, les vacances.

Pas question d'attendre un hypothétique rôle mendié à un producteur. Je me suis rendu compte que dans ce nouveau métier, il faut compter sur soi-même. J'ai écrit un scénario. J'espère bien le réaliser. Je n'attends pas les autres pour travailler. Je veux conduire ma vie.

Il jouera samedi à la Gare du Midi à 16 h 30 et 21 h et dimanche à Pau
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